Saint WikiLeaks, "Robin" et "Batman"

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Saint WikiLeaks, "Robin" et "Batman"

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New Dehli sous le charme de Carla Bruni-Sarkozy. “La femme du président Nicolas Sarkozy est habituellement citée en tant qu’ancienne top model, chanteuse pop ou même mangeuse d’hommes », évoque le Wall Street Journal. Le quotidien rappelle néanmoins que ces deux dernières années, la première Dame de France s’est illustrée pour son engagement en faveur du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. En se rendant en Inde, elle a mené à bien son opération séduction. L’opération communication également a porté ses fruits, sous entend le Wall Street Journal, qui se déclare « impressionné par la rapidité avec laquelle la photo de Madame Bruni-Sarkozy à l’hôpital a été mise à jour sur son site web, seulement quelques heures après sa visite. »

Le voyage n’aura pas été vain, pour Carla comme pour Nicolas. Le président revendique en effet une quinzaine de contrats à venir avec l’Inde, dont deux réacteurs nucléaires de type EPR. L’Inde devient partenaire stratégique majeur de la France. Le président français a vu grand évidemment, rapporte le Washington Post, et profité de son voyage pour encourager les compagnies indiennes à investir en France, et vice versa.
C’est un pacte d’un autre genre qu’ont signé Liliane Bettancourt et sa fille Françoise. « Un accord pacifique vient à bout de la vilaine querelle familiale chez L’Oréal », titre Le Washington Post. « L’héritière de l’Oréal, Bettencourt, voit la fin de sa dispute d’un milliard d’euros avec sa fille », annonce le site internet Bloomberg. « Cette dispute, souligne Bloomberg, a mis  un coup de projecteur sur la vie privée de l’une des plus puissantes et des plus riches familles de France. » Le magazine Forbes avait classé Bettencourt dix-septième fortune mondiale cette année.
L’image de Nicolas Sarkozy outre-Atlantique est écornée. La fuite des notes diplomatiques par l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris, dans le cadre de l’affaire WikiLeaks, montre quel regard les Etats-Unis portent sur les talents de dirigeants de l’homme dont le pays est à la tête du G20. « Hyperactif », « impulsif », un leader autoritaire entouré d’assistants, de « larbins » qui n’osent pas le défier. Le portrait n’est pas glorieux, reconnaît Le Washington Post. L’ambassadeur des Etats-Unis en France Charles Rivkin, qui dans les notes révélées par WikiLeaks se moque de la personnalité de Sarkozy dans un langage parfois non diplomatique, y voit néanmoins un « indéfectible pro-américain », et « un partenaire crucial qui souhaite rompre avec la tradition et innover ».
Al Kamen,journaliste au Washington Post, affirme dans son édito que dans cette affaire de fuite d’informations, les grands gagnants sont les Etats-Unis, qu’il assimile à Batman, flanqué de son acolyte Robin, qui varie selon les pays. Les “Robin” des US seront leurs cousins canadiens, qui se disent ainsi contraints à toujours jouer les « Robin » contre les Etats-Unis « Batman ». « Beaucoup de pays et de leaders jouent ce rôle, ajoute le journaliste américain. Par exemple, le président français Nicolas Sarkozy est le Robin de la Batgirl allemande, Angela Merkel. » Voilà qui est dit.

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