Vous avez déjà peut-être croisé sur le trottoir un rat géant de huit mètres de haut et ses quenottes menaçantes. Quelle est l’histoire derrière ce rongeur gonflable qui vise à signaler les mauvais patrons aux passants? C’est notre question bête de la semaine.
Il faut d’abord savoir que ce rat gonflable a un petit nom : Scabby The Rat, “scabby” signifiant “croûteux”, “galleux”. Il est né en 1990, à Chicago, comme l’explique Peggy O’Connor. C’est son mari, Mike, qui a donné naissance à ce petit animal qui alimente les pires cauchemars des patrons.
Mike O’Connor est alors à la tête de Big Sky Balloons, une petite entreprise spécialisée dans la fabrication de ballons. Un “syndicat de maçons” fait alors la grève dans la région de Chicago pour protester contre les conditions de travail des ouvriers du bâtiment, jugées “injustes“. Les esprits commencent à s’échauffer, et vient à ses organisateurs, Ken Lambert et Don Newton, l’idée de créer un “symbole géant” pour dénoncer les pratiques de leur employeur.
Ils demandent alors à Mike O’Connor un rat, qui est à l’époque déjà le surnom des entreprises qui ne possèdent pas de syndicats. “Mon mari, ingénieur, a alors dessiné ce gros rat, qu’il a appelé Scabby“, explique Peggy O’Connor. Si pour elle, cette bestiole était déjà suffisamment hideuse ainsi, les membres du syndicat, eux, en ont décidé autrement : “Ils le voulaient encore plus effrayant : ils nous demandaient de lui faire un ventre galleux, des griffes plus longues“. Naît alors le premier Scabby, haut de trois mètres.
Depuis son rat gonflable classique, l’entreprise a du se diversifier. Agrandir Scabby, d’abord, parce que “les gens en voulaient des plus grands“. Aujourd’hui, Big Sky Balloons propose ainsi “sept tailles différentes” de rats…
Pour des commandes spéciales, ils aussi ont créé des chiens à trois têtes, des douaniers, et bien d’autres formes pour le moins originales. Selon Peggy O’Connor, les syndicats restent malgré tout plutôt classiques, avec Scabby The Rat, Greedy Pig (un cochon en costume trois pièces avec des billets plein les poches), et Fat Cat (un gros chat gris qui étrangle un ouvrier).
“Au moins deux” Scabby The Rat se vendent chaque mois aux Etats-Unis, “surtout à New-York, et dans le New Jersey“. Pour Peggy O’Connor, ces rats ne sont pas de simples objets. “C’est de l’art de rue qui permet de montrer au public que quelque chose se passe“, “d’attirer l’attention“. Un moyen d’autant plus efficace que son interdiction a été reconnue illégale (car contraire au premier amendement de la Constitution américaine) en 2011.
Pourquoi ces rats gonflables devant les "mauvais patrons"?
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C’est surtout du racket des syndicats mafieux. Qd Julianni a reussit a courcicuiter la mafia a NY, les syndicats (Unions) se sont mis a d’autres moyens pour soutirer de l’argent aux entrepreneurs. Nous vous y trompez pas, il s’agit bien de proteger qq “travailleurs” qui font parti d’un clan pour qu’ils puissent gagner en qq heures ce qu’il prend au commun des mortels des jours ou semaines accumuler, bien souvent aux frais du contribuable qd il s’agit de travaux publiques, et pour que l’ouvrier moyen qui cherche un moyen honnete pour gagner sa vie sans etre “connecte” ne puisse pas avoir sa chance.
De l’extortion voila de quoi il s’agit.
TOUS les syndicats sont-ils mafieux ? Tous ? Etes-vous certain ? Etes-vous ouvrier dans la region de NY, NJ ? Ou cadre ou davantage ? Quel moyen preconisez-vous pour que les plus faibles soient proteges dans leur travail ? N’y-a-t-il aucun ouvrier maltraite par le patronnat dans la region ? Qu’en pensez-vous ?
Je sais tres bien quelles sont les exactions commises par certains gros syndicats mais est-ce que des exemples negatifs doivent entrainer une condamnation generale d’organismes censes etre utiles ? Les nouveaux esclaves ne seraient peut-etre pas tous de votre avis, a en croire le contenu de votre commentaire, car souvent ils n’ont meme pas le temps de penser “Syndicat/Union” mais ils en auraient bien besoin dans les faits, au quotidien.
Je connais personnellement des personnes (Legalement sur le territoire et legalement autorisees a travailler) qui travaillent 16h par jour, 7 jours par semaine, dans le transport et ne sont pas syndiquees. Au moins 1 fois par an, elles auraient besoin de l’aide d’un syndicat ou de l’inspection du travail locale mais elles n’ont rien de tout ca qui soit facilement disponible pour elles. Elles le meriteraient pourtant.
Alors, si vous restez dans la region, au lieu de tirer a fond sur les syndicats, pourquoi ne pas essayer de les epurer ou de les ameliorer ? Et admettre que des cas negatifs, meme trop nombreux, ne peuvent pas constituer une generalite. Ca s’appelle Objectivite.