Orly redécouvre l'Amérique

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Tout business class… sauf le prix. Le nouvelle compagnie aérienne veut séduire les amateurs de confort soucieux de leurs dépenses. Les patrons de la compagnie ont même trouvé un nom pour leurs futurs clients: «Paryorkers». Pour le nom de leur service, ils ont fait beaucoup moins original: “l’Avion”! Le nom a été préféré à celui d’Elysair (qui demeure le nom officiel de la compagnie) après des études marketing qui ont montré qu’il était le préféré des consommateurs. Pour le marché américain, le nom a aussi l’avantage de jouer sur la “french touch”, explique Marc Rochet, le patron de la compagnie.
Vétéran du transport aérien français, Marc Rochet (ancien patron d’Air Liberté) revient en force en srufant sur une mode venue de Londres : le « 100 % business class ». Deux compagnies (Max Jet et Eos) assurent déjà entre Londres et New York un service exclusivement classe affaire. Une troisième, SilverJet devrait se lancer sur le même parcours également en décembre. Objectif pour tous : offrir un service équivalent, ou supérieur, aux classes affaires des grandes compagnies, pour un prix inférieur.
L’avion qu’Elysair s’apprête à faire voler entre Paris et New York, un 757-200, n’aura que
Marc Rochet, Directeur général d'Elysair, en compagnie de deux hôtesses.
90 sièges, au lieu de 200 en configuration normale. La fourchette de prix est comprise entre 1600 euros et 3000 euros alle-retour (de 2100 à 4000 dollars environ), « soit deux fois moins que les business classes actuelles qui vont de 3200 à 6500 euros », assure Marc Rochet.
Mais autant que sur le service, les fondateurs d’Elysair comptent sur une autre caractéristique pour s’imposer : leur avion s’envolera d’Orly et non de Roissy d’où partent désormais tous les vols des grands compagnies. La proximité de Paris, ainsi que l’encombrement inférieur de l’aérogare comme des pistes, doivent séduire les hommes d’affaires. Outre-atlantique, l’avion atterrira non pas à JFK mais à Newark, notamment pour faire baisser les coûts.
Rochet estime à « 900 à 1000 par jour » le marché potentiel de son service qui offrira dans un premier temps six vols par semaine. Les investisseurs, parmi lesquels le groupe Rothschild, ont mis sur la table 25 millions d’euros. Ils espèrent atteindre l’équilibre d’ici 18 à 24 mois.
Les réservations sont ouvertes dès maintenant pour un départ de Paris. Pour acheter son billet aux Etats-Unis, il faudra patienter encore, le temps pour la compagnie d’obtenir les autorisations définitives d’utiliser Newark.
SITE DE LA COMPAGNIE: www.lavion.com

Emmanuel Saint-Martin
Emmanuel Saint-Martin
Journaliste depuis près de 30 ans, Emmanuel Saint-Martin vit aux Etats-Unis depuis 17 ans. Correspondant de France 24, il a créé French Morning en 2007.

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