Valérie Trierweiler en “humble demoiselle” . Nicolas Sarkozy en chevalier en armure. Cecilia Sarkozy, Ségolène Royal et Carla Bruni en “femme(s) plus belle(s) qu’un coucher de soleil sur la Seine” . Le New York Times consacre un drôle d’article à la vie privée mouvementée des leaders politiques français: une fable que pourrait avoir contée un ménestrel au coin du feu au Moyen-Age.
“Il était une fois, dans un pays lointain…” commence ce texte railleur qui fait passer la vie politique française pour une pièce de théâtre riche en déceptions amoureuses et en intrigues sentimentales. L’auteure, Liesl Schillinger, n’utilise aucun nom, mais les personnages sont facilement identifiables: “Cecilia, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux mystérieux, bleus comme la glace” , “Ségolène” “intelligente, vertueuse et patriotique“, “François” “très amical” … Il y a bien entendu d’autres protagonistes: un certain “Dominique”, le “loup rusé” qui voulait devenir président mais qui en a été empêché par un scandale sexuel, “la belle Julie” , “Beyashel” pour BHL…
La fable se veut légère mais s’appuie sur des faits réels. L’auteur raconte notamment la rencontre entre Valérie Trierweiler et François Hollande, leur rupture, la séparation entre Nicolas Sarkozy et sa femme Cecilia. Des épisodes connus mêlés à d’autres qui le sont moins: le rôle de BHL au côté de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007, qui “lui a donné des mots magiques pour lutter contre son rival Nicolas” . Ou encore comment Valérie Trierweiler a appris que François Hollande était amoureux d’elle.
Le texte se termine sur une interrogation très concrète: “Comment est-ce que quelqu’un, en dehors d’un conte de fée, peut succomber à la passion dévorante tout en, de l’extérieur, se montrant comme l’un des personnages les plus puissants du monde occidental? Et… ne souhaiteriez-vous pas en faire de même? Vous le pouvez peut-être, uniquement si vous vous rendez dans la ville de Paris, où les affaires de cœur sont les affaires de l’Etat” .
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