Une journée en France… à Palo Alto

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Une journée en France… à Palo Alto

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“Venez passer un jour en France”, voilà ce que propose la Peninsula French Fair. La 8e édition de cet événement, d’abord bi-annuel puis annuel, se tient le 23 mars à Palo Alto.

Le concept: immerger, pendant 24 heures, le public de la Baie dans la culture française. Au menu, des activités, des services et des produits en lien avec la France. Musique, mode, artistes, gastronomie : tous les ingrédients de la french touch sont réunis pour voyager sans quitter la Californie.

La French Fair est née en 2008 de l’imagination de Catherine Plottier et Elisabeth Michel-Meyrueix. Toutes deux sont professeurs de français, expatriées dans la région de San Francisco. En parallèle, elles ont lancé ici leur propre business : l’importation de produits français pour l’une et la création de bijoux pour l’autre. Elles ont d’abord vendu dans des foires américaines, avant de mettre en place leur propre manifestation. “Notre idée de départ, c’était d’aider les petits business français qui se créent dans la Bay Area”, précise Elisabeth Michel-Meyrueix.

Des exposants et un public de plus en plus nombreux

Pour la première édition, ils n’étaient que quinze vendeurs dans une petite salle. “Ca a été un succès fou dès le départ”, se souvient Elisabeth Michel-Meyrueix. “On ne s’attendait pas du tout à ça, on a été obligé de faire attendre les gens dehors !” Depuis, la French Fair a gagné en importance. Cette année, les exposants sont une quarantaine. Pour passer la sélection, il faut importer de France ou être Français, vendre un produit en rapport avec le pays et bien sûr posséder une licence commerciale. Les créateurs du défilé de mode, qui a lieu en milieu de journée, sont uniquement des locaux. “On essaye d’avoir une offre diversifiée. Mais par manque de place, je suis obligée de refuser des gens depuis trois semaines !” indique Elisabeth Michel-Meyrueix.

Quatre-vingt dix pour cent des vendeurs reviennent l’année suivante. Le public aussi est au rendez-vous. Parents, enfants, retraités, chacun trouve son bonheur. Y compris les anglophones. “En Californie, il y a une certaine fascination pour la culture française, une vraie curiosité. Les gens sont ravis de venir parler la langue avec les exposants, manger une crêpe, écouter de la musique française. Certains viennent même de Stanford !”, souligne Catherine Plottier. Elle n’hésite d’ailleurs pas à encourager ses élèves à venir à la manifestation, “l’occasion de dire quelques mots en français”.

Un succès à développer

Les deux fondatrices ont à coeur de remercier les locaux pour leur intérêt. Parmi les bénéfices réalisés par les exposants, une partie est reversée à l’association caritative Partners for New Generation. Cet organisme fournit des tuteurs aux élèves en difficulté dans les écoles américaines. La French Fair a réussi à attirer d’importants sponsors. Parmi eux, Bank of the West, International School of the Peninsula, San Francisco Bay Accueil et Place Bellecour. “Nous sommes le seul événement français du sud de la baie”, se réjouissent les deux cofondatrices.

Et les projets ne manquent pas. Les fondatrices de la French Fair réfléchissent à dupliquer leur concept à San Francisco ou à Berkeley. Mais pas question de grandir trop vite. Catherine Plottier affirme qu’elles préfèrent garder le “côté convivial et le joli cadre du Community center de Palo Alto”. D’autant qu’elles ne sont que deux dans l’équipe permanente pour tout organiser. Solliciter plusieurs fois par an les mêmes sponsors s’avèrerait également difficile. Elisabeth Michel-Meyrueix rappelle : “A la French Fair, tout est bénévole, même les mannequins ! D’ailleurs, on cherche des participants !”

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