Sur les parquets américains, le basket français ne se conjugue pas uniquement au masculin. Les joueuses tricolores s’illustrent également en WNBA, à l’image de la plus emblématique d’entre elles, Céline Dumerc.
A 31 ans et du haut de son mètre soixante-neuf, la capitaine de l’équipe de France vient en effet de s’engager avec la formation du Dream d’Atlanta (après avoir été longtemps en négociations avec les New York Liberty), qu’elle a rejoint sitôt la finale du championnat de France terminée (défaite face à Lattes-Montpellier).
Elue meilleure joueuse européenne en 2012, Céline Dumerc était depuis longtemps convoitée par les franchises américaines, notamment suite au parcours de l’équipe nationale lors des derniers Jeux Olympiques, qui avaient vu les Françaises décrocher la médaille d’argent.
Un résultat qui s’ajoutait à trois podiums successifs (dont une médaille d’or en 2009) lors des trois derniers championnats d’Europe. Son palmarès en clubs plaide également en sa faveur, avec cinq titres de championne de France avec Bourges et deux titres de championne de Russie pour l’équipe d’Ekaterinburg, ainsi que huit coupes nationales.
Surnommée la “Tony Parker féminine”, Dumerc a débuté sous ses nouvelles couleurs mardi dernier, lors d’un match à domicile face aux Los Angeles Sparks, où évolue une autre Française, Sandrine Gruda. Encore en rodage, la capitaine de l’équipe de France n’a pas particulièrement brillé (6 minutes de jeu pour 1 interception et 3 balles perdues), mais la victoire était tout de même à la clé (93-85).
“Je dois encore m’adapter à ce nouvel environnement, confiait-elle après le match. J’ai à peine terminé ma saison en France qu’il faut déjà me lancer dans ce nouveau défi, en tenant compte de nouvelles contraintes, de nouveaux schémas, et du décalage horaire. Mais c’est une belle opportunité qui arrive au bon moment dans ma carrière.”
Et la jeune femme de préciser : “Même si cet été j’ai décidé de rejoindre la WNBA, je ne ferme pas la porte à l’équipe de France, à qui j’ai toujours donné ma priorité. Mais dans la carrière d’une basketteuse, aller vivre une expérience aux USA constitue toujours un plus. Je trouve cela excitant, même si mon but n’est pas d’enchaîner les performances, mais de découvrir une nouvelle forme de basket.“
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