“C’est sûr que je préfère parler de mon travail“. Carla Bruni-Sarkozy est en tournée aux Etats-Unis en février. Mais dans les interviews données à la presse américaine, on lui pose beaucoup de questions sur son mari, l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy, et son passé de Première Dame. “Ca ne me gêne pas d’en parler. C’était une partie exceptionnelle de ma vie, mais je ne fais pas une carrière politique. Je préfère parler de ma musique“, dit-elle.
La dernière fois qu’elle est venue en tournée aux Etats-Unis, en 2014, Nicolas Sarkozy préparait son retour dans la vie publique, et avait rencontré Hillary Clinton à New York avant le concert de son épouse. Avec son mari en marge de la vie politique, le déplacement actuel de la chanteuse promet d’être plus calme.
La raison de sa tournée ? Son album “French Touch”, qu’elle viendra présenter à Washington le 13 février, Boston le 15, New York le 16, puis Los Angeles et San Francisco les 21 et 23 après petit détour par Montréal et Toronto. L’album, sorti en France l’an dernier, est composé de reprises, chantées avec le timbre doux qui fait la marque de la chanteuse depuis ses débuts.
On trouve notamment un “Highway to Hell” de AC/DC version groovy, un “Enjoy the silence” (Dépêche Mode) envoûtant et d’autres titres re-visités de Rita Hayworth (“Please Don’t Kiss Me”), Abba (“The Winner Takes It All”) ou encore un duo avec Willie Nelson, pape de la country. “French Touch” se conclue par “Moon River” pour les fans de “Breakfast at Tiffany’s”.
L’artiste jouait ces chansons à la guitare “avant d’écrire mes propres chansons“, était adolescente. “Ce sont des classiques magnifiques. Elles sont inscrites dans notre inconscient collectif. On a essayé de les faire nôtres, comme si on les avait écrites“.
L’idée de l’album est née aux Etats-Unis. Le producteur américain de légende David Foster, qui a travaillé avec Michael Buble et Natalie Cole notamment, a approché l’ex-First Lady après son concert à Los Angeles en 2014 et lui a proposé de travailler sur des compositions en anglais. “Ce n’est pas ma langue maternelle. Je n’y suis jamais arrivé, raconte-t-elle. Peut-être que je n’ai pas assez lu en anglais”.
Elle enregistre une vingtaine de chansons pour n’en garder qu’onze. Parmi celles qui sont passées à la trape, “Love Hurts”, popularisée par le groupe écossais Nazareth. Ou encore le “Tu m’appartiens” de Gilbert Bécaud. “Toutes ces chansons portent la personnalité de quelqu’un que j’aime bien“.
Carla Bruni-Sarkozy vient aux US pour chanter, pas pour parler politique
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