Après le rush de la rentrée scolaire, septembre est souvent le mois où les conjoints d’expatriés se posent des questions. Comment rencontrer des gens ? Comment améliorer mon anglais ? Comment rebondir professionnellement quand les enfants rentrent de l’école en milieu d’après-midi ?
Pour leur répondre, la formatrice en communication pour AMC Ressources Blandine Mugnier et la life coach Adelaïde Russell, également psychologue sur Tele-psy.com, toutes deux basées à Houston, ont décidé de leur proposer un atelier d’installation dédié du 19 septembre au 31 octobre. Au programme : quatre séances alliant présentations théoriques et exercices pratiques pour un groupe restreint. « En partant, on a des projets plein la tête; tandis qu’en arrivant, on se sent seul. Beaucoup de conjoints se mettent au service de leur famille et ne sont plus à l’écoute de leurs besoins, ce qui peut se traduire par des oublis, des actes manqués, mais aussi des symptômes physiques », souligne Adélaïde Russell, qui a animé une conférence sur le sujet pour Houston Accueil à l’automne dernier.
C’est là qu’elle a fait la rencontre de Blandine Mugnier, qui voulait pousser la réflexion plus loin, afin de proposer des outils aux conjoints expatriés. « Nous sommes complémentaires avec Blandine. Et nous partons toutes deux du principe que démarrer une nouvelle vie relève de démarches diverses, mais génère toujours pas mal de stress et d’ajustements. » Même quand on n’en est pas à sa première expatriation. « C’est intrinsèque à l’expatriation, c’est souvent très bien, mais c’est toujours difficile », insiste Adélaïde Russell, qui a elle-même suivi son conjoint sur quatre continents.
Conseillère d’enfants mais aussi de mamans dans un lycée français situé en Malaisie, la psychologue a donc co-écrit les ouvrages L’enfant expatrié et Le conjoint expatrié lors de son séjour à Princeton. Et en début d’année, après avoir pris l’ampleur des besoins des conjoints à Houston, elle a lancé ExpatFamille.com où elle explique qu’elle a « du mal à croire qu’en 2013 il y ait encore des familles qui partent en expatriation non préparées » alors qu’« aujourd’hui les outils, les supports existent ».