Cela a duré “sept-huit minutes” . François Hollande s’est entretenu pour la première fois avec Donald Trump au téléphone, vendredi 11 novembre.
Alors que le chef de l’Etat français n’a jamais caché son opposition au milliardaire, qu’il a considéré comme “vulgaire” , l’Elysée a tout de même indiqué après cet entretien que les deux présidents partagent “la volonté de travailler en commun” sur des sujets comme “la lutte contre le terrorisme, l’Ukraine, la Syrie, l’Irak, et l’Accord de Paris” . Un dernier point que le candidat Trump remettait en question pendant sa campagne.
Les deux leaders ont également « rappelé l’histoire et les valeurs que les deux pays ont en commun, les relations d’amitié entre la France et les Etats-Unis », selon l’entourage de François Hollande. Ce dernier a toutefois indiqué, en marge des commémorations du 11-Novembre, son intention de « clarifier et faire clarifier des positions. Nous devons nous parler franchement ».
La discussion semble donc avoir été courtoise entre le président français et celui qui, il y a à peine trois mois, lui donnait un “sentiment de haut le coeur” à cause de ses “excès” . De son côté, le 45e président américain déclarait encore le 6 septembre que “la France n’est plus la France” , estimant que le pays était “gangréné par le terrorisme” . Il a aussi laissé entendre qu’il pourrait instituer un contrôle “extrême” sur les Français qui veulent entrer aux Etats-Unis.
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