Un Français de Miami lance fllio, un réseau international d'artistes en ligne

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Une plateforme pour mettre en relation les artistes de tous horizons (chanteurs, designers, mannequins, dessinateurs…) et de tous pays. Tel est l’objectif de Michaël Ortali, un Français de 28 ans expatrié à Miami qui vient de mettre sur pied fllio.
“Depuis 1998, je crée des communautés pour aider les gens dans leurs différentes missions. C’est ce qui me tient le plus à coeur”, explique ce passionné de tech. Originaire du Havre, ce petit génie du web a développé son premier site à 10 ans. Il étudie l’informatique et migre à Caen un an, avant d’être transféré à Paris où il y validera sa deuxième année de DUT, en alternance chez Skyrock. Il se tourne ensuite vers une école d’art, Les Gobelins. “Je voulais goûter à l’univers artistique. Cette école était la meilleure chose qui pouvait m’arriver”.
Avec son diplôme en poche, Michaël Ortali n’a qu’une idée en tête: explorer le monde. En 2008, une agence en Floride lui tend les bras pour un stage de courte durée. Il s’agira de sa première expérience aux États-Unis. La chance frappe vite à la porte du jeune homme. Il est recruté par Yahoo, YouTube – “on m’a donné la possibilité de re-designer YouTube deux années consécutives” – et enfin Pinterest à San Francisco. Après avoir vécu six mois à Rio, il s’installe deux ans à New York où il fera du consulting pour des start-ups et The Orchard, l’entreprise de distribution musicale. Il déménage à Miami le mois dernier.
Alors qu’il était encore étudiant, il imagine fllio. “Beaucoup d’artistes ont besoin d’un site web. J’ai découvert qu’ils recherchaient une présence en ligne, un espace où ils pouvaient mettre en ligne leur portfolio et exposer leurs créations, explique le jeune homme. C’est gratuit. Je dépense mon argent, les membres ne dépensent rien. L’idée, c’est vraiment d’aider les artistes et faciliter les interactions”.
La seule condition requise : posséder un portfolio. Appuyé par Les Gobelins, fllio compte à ce jour environ 700 utilisateurs. Un début prometteur. Et l’entrepreneur, toujours avide d’idées, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il est en train de mettre en place Creative List, un moteur de recherche pour créatifs.

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